veilles / 06 Sep 2013
Baromètre de l'économie numérique, 7e édition
RENTRÉE DES CLASSES 2013 : 8 FRANÇAIS SUR 10 FAVORABLES A L’EQUIPEMENT DES ÉLÈVES EN TABLETTE TACTILE
La chaire Économie numérique de l’Université Paris-Dauphine publie la septième édition de son baromètre trimestriel de l’économie numérique, réalisé avec Médiamétrie, sur les attentes et comportements des Français dans le domaine de l’économie numérique. Les questions d’actualité sont consacrées ce trimestre à l’opportunité d’équiper les élèves d’école primaire, de collège et de lycée de tablettes tactiles.
Internet fait toujours plus d’adeptes, sur tous les écrans, comme le met en évidence le dernier Baromètre de l’économie numérique. En effet, on compte près de 43 millions d’individus qui se sont connectés à Internet au cours du dernier mois au 2e trimestre 2013, soit 750 000 de plus qu’au 1er trimestre. De même, on compte 1 million de mobinautes supplémentaires, plus de 25 millions au total. Et la tablette est l’équipement qui enregistre la plus forte progression avec 850 000 nouveaux foyers équipés (+ 17 %) pour atteindre près de 6 millions de foyers équipés. Le succès et les avantages de cet écran nous ont amenés en cette période de rentrée scolaire à demander aux Français ce qu’ils pensaient d’équiper les élèves en tablette tactile , commente Dominique Roux, Responsable scientifique de la chaire Économie numérique.
Équiper les élèves en tablette tactile pour alléger leur cartable, et puis ?
Pour huit Français sur dix, l’équipement des élèves en tablettes tactiles pourrait être utile à l’apprentissage des matières enseignées.
Le collège apparaît comme le niveau scolaire le plus pertinent pour 42 % d’entre eux. Vient ensuite le lycée, pour près de 36 % des individus, tandis que 20 % ne jugent pas cela utile, quel que soit le niveau scolaire. Globalement, ce sont les Français âgés de 35 à 49 ans qui semblent les plus enclins à équiper les élèves en tablettes ainsi que les CSP-.
Selon eux, doter les élèves de tablettes permettrait d’alléger leur cartable, avantage cité par plus de deux Français sur trois. Près d’une personne interrogée sur deux (44 %) y voit aussi un moyen d’atteindre une plus grande interactivité avec le cours et/ou le professeur. Et quatre personnes sur dix imaginent, grâce aux tablettes, un mode d’apprentissage plus ludique, grâce à des jeux éducatifs par exemple, voire plus attractif que les livres. Nombreux sont ceux qui y voient également un moyen de se familiariser dès le plus jeune âge aux nouvelles technologies.
Quant aux risques envisagés, près de deux Français sur trois (63 %) craignent une dévalorisation des livres, un sentiment surtout partagé par les femmes et les Franciliens. Vient ensuite le risque de vol, cité par 56 % des individus. Autres craintes souvent évoquées : une trop grande exposition des enfants aux écrans, des problèmes de concentration ou d’apprentissage de l’écriture.
Interrogés quant à la prise en charge du coût de la tablette, les Français envisagent d’abord un prêt gratuit par l’établissement scolaire (41 % d’entre eux). Presque autant (38 %) envisageraient une location annuelle auprès de l’établissement scolaire. Autre solution envisagée, le prêt avec caution qui pourrait aussi responsabiliser les élèves en les incitant à prendre soin d’un tel objet.
Près d’un Français sur quatre paye son forfait mobile moins de 10 €
Le montant alloué par les Français à leur forfait mobile continue à baisser ce trimestre : ils sont désormais plus d’un sur deux à payer leur forfait moins de 20 euros (55 %). C’est le nombre de personnes payant leur forfait moins de 10 euros qui progresse le plus ce trimestre, passant de 15,5 % à 23 %. Une hausse surtout portée par les 50 ans et plus (+ 11 points) et par les inactifs (+ 10 points). Sur un an, le nombre de personnes ayant un tel forfait a presque doublé (+ 97 %). Cette hausse se fait essentiellement au détriment des forfaits compris entre 21 et 30 euros, auxquels 17 % des Français souscrivent, contre 21 % au dernier trimestre. Une baisse notamment constatée chez les 15-34 ans (- 8 points) et les CSP- (- 5 points).