veilles / 07 Mar 2014
Indicateurs Avancés - Février 2014
Un mois plus favorable pour certains médias
En février, le marché publicitaire présente des indicateurs qui semblent favorables pour certains médias tels que la télévision, la radio et le cinéma. En presse, la baisse d’activité se poursuit.
En Télévision, les indicateurs de février sont positifs en volume (+17,7%) et en valeur (+13,9%). Une hausse qui profite aux deux segments avec toutefois une progression toujours plus rapide pour les chaînes de la TNT, lesquelles enregistrent une croissance à deux chiffres de leur durée publicitaire (+21,3%) et de leurs recettes brutes (+21,8%). Néanmoins, le portefeuille d’annonceurs se développe moins vite sur le segment ce mois-ci avec 21 intervenants supplémentaires vs 36 pour les chaînes historiques. Ces dernières présentent une activité encourageante avec une progression de leurs recettes brutes (+9,3%) et de leur durée publicitaire (+5,6%). Sur le cumul, la télévision accueille +20,8% de recettes brutes essentiellement issues des chaînes de la TNT.
Le mois de février en radio se traduit par une durée publicitaire qui s’élargit (+3,7%) et par une progression des recettes brutes du média (+4,2%). Le constat est plus morose pour les stations généralistes dont la durée publicitaire s’écourte (-1,3%), pour un portefeuille d’annonceurs moindre (-3,3%) et des recettes brutes juste stables. A l’inverse, les stations musicales évoluent à la hausse en valeur (+5,1%) et en volume (+6%) mais ils résultent également d’un effet de base lié à un mois de février 2013 en retrait sur les deux indicateurs. Toutefois, le segment ne cesse d’élargir son portefeuille avec +43 annonceurs en février. Sur le cumul, les recettes brutes de la radio gagnent +5,1%.
La presse observe un mois de février négatif sur l’ensemble des indicateurs : -4,5% de recettes brutes, une pagination publicitaire réduite de -8,3% et des annonceurs moins nombreux sur le média (-9,1%). Les magazines semblent être à l’origine de ces résultats puisque le segment subit le désengagement des annonceurs (-210) tandis qu’il perd -5,8% de sa pagination et -3,8% de ses recettes brutes. Les quotidiens nationaux ne sont pas épargnés par la baisse d’activité en volume. Ils totalisent -9% de pages publicitaires et référencent -11,9% d’annonceurs pour des recettes brutes qui affichent cependant +3,1%. Sur le cumul annuel, la presse enregistre -2,3% de recettes brutes.
En publicité extérieure* les résultats sont orientés à la hausse à +5,7% sur le mois après redressement des données. * L’univers du média Publicité Extérieure a fortement évolué ces deux dernières années. La mise en place de nouvelles offres par les afficheurs rend difficile l‘interprétation des évolutions valeurs du média. Si la fonction première de la veille publicitaire est de refléter les tarifs catalogues tels qu’ils sont publiés par les régies, Kantar Media propose au marché une estimation plus réaliste de l’évolution du média après redressement de l’offre Clear Channel..
Après un bon démarrage le mois dernier, le cinéma présente des recettes brutes stables en février (+1%) mais en progression sur le cumul (+25,3%).