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1er TRIMESTRE 2014 REPRISE POUR CERTAINS MÉDIAS, MAIS LA BAISSE CONTINUE. 
 
 
Dans un contexte économique qui demeure difficile, avec un PIB stable au premier trimestre, une consommation des ménages en baisse de -1,2% et une situation de l’emploi de plus en plus dégradée avec une augmentation de 4,1% de chômeurs sur un an, les recettes publicitaires nettes des médias diminuent de -4,5% au 1er
 trimestre 2014 vs -9% au 1er  trimestre 2013. 
 
Toutefois, ces chiffres ne tiennent pas compte de l’Internet. Nos statistiques sur les années 2012 et 2013 montrent que les recettes de ce média apportent environ 2 points de croissance. Dans l’hypothèse où sa progression au 1er trimestre 2014 se situerait dans la tendance 2013, la baisse enregistrée serait ramenée à -3% environ. 
 
Concernant les médias historiques, la baisse des recettes atteint -3,2% vs -9,2% à la même période de l’année précédente. 
 
Même si le marché est toujours à la baisse, celle-ci s’avère donc moins marquée qu’au 1er  trimestre 2013, avec des situations plus contrastées au niveau des médias. 
 
> La télévision retrouve une stabilité (+0,1%) alors que ses recettes étaient en forte baisse un an auparavant (-9,4%). 
> La radio confirme le redressement enregistré à partir du second semestre 2013 avec une progression de +0,8% au 1er  trimestre 2014 (au premier trimestre 2013, ses recettes avaient baissé de -2,5%). 

> Le cinéma avec une croissance de +14,7% renverse la tendance (-28,1% au 1er  trimestre 2013). 
> La publicité extérieure, bien que négative (-1,5%), est dans une situation moins défavorable qu’au 1er trimestre 2013 (-6,2%). 
> La presse voit ses recettes publicitaires (print) diminuer de -9,1% (vs -10,6%). Elle impacte fortement les médias historiques qui, hors presse, sont stables. 
> Le courrier publicitaire poursuit sa baisse avec -12,9% (vs -8,5% au 1er  trimestre 2013). En revanche, les imprimés sans adresse se redressent fortement : +0,5% vs -7,9%. 
 
Si, globalement, les chiffres du 1er trimestre 2014 sont moins déflatés qu’un an auparavant, il convient de rester prudent pour l’ensemble de l’année, compte tenu de l’effet de base dû à un 1er trimestre 2013 particulièrement catastrophique. Nous maintenons à ce jour la prévision d’évolution du marché publicitaire, annoncée en mars dernier, de -1,5% pour 2014.